“Entre Halloween et la Toussaint, mon cœur balance” : c’est ainsi que l’on peut décrire l’attitude à l’égard  de ces deux événements majeurs qui marquent la vie sociale et chrétienne de ces dernières décennies en Occident et pas seulement.

Halloween s’est invité il y a peu en France, comme une résurgence celte d’une fête des morts. Elle se présente d’une manière bien commerciale, à la Coca-Cola et père Noël, mais il n’y a pas que de l’intérêt commercial ici.

Ces propositions répondent à des besoins réels et comblent les attentes qui s’expriment en termes de liens  sociaux sur lesquelles ces propositions s’appuient et qu’ainsi elles  renforcent.

Le succès d’Halloween est lié en partie au recul constant des propositions chrétiennes qui disparaissent de la scène de la vie sociale et culturelle.

Clairement, Halloween remplace la fête de la commémoration des fidèles défunts et par la même le lien avec la Toussaint. On visite moins les cimetières pour se recueillir sur les tombeaux de nos proches et ainsi les connecter dans notre mémoire humaine et spirituelle avec l’espérance chrétienne de la vie éternelle.

Dans la société ambiante ou les valeurs humaines, pour ne pas dire humanistes, prennent le pas sur les valeurs spirituelles d’inspiration chrétienne pour nous, nous pouvons nous interroger sur notre attitude en tant que chrétiens.

Il nous reste à renforcer le sens chrétien de ces deux fêtes que sont la Toussaint et la commémoration de fidèles défunts. C’est alors que nous comprendrons d’autant mieux ce qui en est de cette proposition d’Halloween, qui fait plaisir aux enfants que l’on accompagne de la sorte dans leur croissance pour exorciser leur peur de la mort et la nôtre à nous les adultes à l’occasion.

Joyeuses fêtes de Pâques célébrée dans cette fête de la Toussaint et de fidèles défunts, car leur Pâques (passage de la mort à la vie) c’est déjà aussi la nôtre.